Calculer son Indice de Masse Corporelle

L’indice de masse corporelle (IMC) est une mesure simple du poids par rapport à la taille couramment utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez l’adulte.
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C’est l'indice de masse de corporelle défini par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui permet d’évaluer les risques pour la santé liés au surpoids ou à la maigreur.

Car le poids n’est pas une information suffisante pour diagnostiquer une obésité, un surpoids ou une maigreur excessive. En effet, selon notre taille, les kilos ne peuvent être interprétés de la même façon, par exemple si l’on pèse 80 kg et que l’on mesure 1m80 ou 1m50 cela est bien différent.

L'indice de masse corporelle correspond au poids divisé par le carré de la taille, exprimé en kg/m2.
Grâce à des études, des seuils ont ensuite été établis pour évaluer les zones à risque, notamment de maladies cardiovasculaires.

Attention ! :
L'IMC est une méthode considérée comme fiable pour les femmes et hommes adultes de 18 à 65 ans, mais elle ne peut pas être utilisée dans les cas suivants :
* les athlètes d'endurance ou les personnes très musclées
* Les séniors
* Les femmes enceintes ou qui allaitent
Aussi :
Une déshydratation fait diminuer l’IMC et des œdèmes ou une ascite l’augmentent.
On utilise les courbes de corpulence fille ou garçon que vous retrouvez dans le carnet de santé. Ces courbes comportent deux niveaux d'obésité: degré 1 et degré 2.

Si l'IMC est supérieur au "97ème percentile", l'enfant est en situation d’obésité. Il faut particulièrement être vigilant avant 6 ans et à l’adolescence car c'est pendant ces périodes que se créent principalement les adipocytes, nos cellules graisseuses. Le restant de notre vie, elles se rempliront et se videront principalement ( à l’exception de la période de grossesse pour les femmes).

Ne mettez pas votre enfant au régime sans consulter un médecin au préalable.
Afin de déterminer la corpulence de chaque individu, l’OMS a établi un tableau proposant une classification de son profil en fonction de son Indice de Masse Corporelle.
Un IMC "hors normes" est un signal d’alerte incitant à une évaluation nutritionnelle plus détaillée.
• Il est nécessaire de tenir compte de l’évolution de l’IMC dans le temps : une diminution rapide du poids ou de l’IMC est un élément majeur d’évaluation du statut nutritionnel. Il convient donc de répéter les mesures à chaque examen clinique.
• Le calcul de l’IMC n’est qu’un élément de l’évaluation nutritionnelle qui inclut l’examen clinique, la prise en compte du contexte et, si nécessaire, l’évaluation quantitative et qualitative des apports caloriques et de la dépense énergétique ainsi que la recherche d’une pathologie associée.
Niveau de maigreur extrême avec un risque de maladie accru.

Un IMC très faible suffit au diagnostic de dénutrition : IMC < 18,5.

L’évolution du poids est un élément essentiel du diagnostic de dénutrition : une perte de 2 % du poids en une semaine, de 5 % en un mois, de 10 % en six mois doit être considérée comme pathologique. Un IMC normal ou élevé n’exclut pas une dénutrition : une perte de poids spontanée peut traduire une dénutrition quel que soit l’IMC.

L’IMC est un élément du diagnostic de dénutrition mais ce n’est pas le seul. La perte de poids peut être masquée par des œdèmes (à rechercher cliniquement).
Risque de maladie élevé

Un IMC très faible suffit au diagnostic de dénutrition : IMC < 18,5.

L’évolution du poids est un élément essentiel du diagnostic de dénutrition : une perte de 2 % du poids en une semaine, de 5 % en un mois, de 10 % en six mois doit être considérée comme pathologique. Un IMC normal ou élevé n’exclut pas une dénutrition : une perte de poids spontanée peut traduire une dénutrition quel que soit l’IMC.

L’IMC est un élément du diagnostic de dénutrition mais ce n’est pas le seul. La perte de poids peut être masquée par des œdèmes (à rechercher cliniquement).
Corpulence normale avec un faible risque de maladie
Embonpoint avec un risque de maladie accrue

Il y a une relation de proportionnalité entre le poids et l’hypertension artérielle, les maladies coronariennes et le diabète de type 2.
Obésité de classe I - Risque de maladie élevé

L’IMC suffit au diagnostic d’obésité : IMC > 30 = obésité.

Indépendamment du niveau d’IMC, on parle d’obésité abdominale chez les sujets qui ont accumulé du tissu graisseux au niveau de l’abdomen : ceci se traduit par un tour de taille élevé, supérieur à 100 cm chez l’homme et 90 cm chez la femme.

L’adiposité abdominale est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.
Obésité de classe II - Risque de maladie très élevé

L’IMC suffit au diagnostic d’obésité : IMC > 30 = obésité.

Indépendamment du niveau d’IMC, on parle d’obésité abdominale chez les sujets qui ont accumulé du tissu graisseux au niveau de l’abdomen : ceci se traduit par un tour de taille élevé, supérieur à 100 cm chez l’homme et 90 cm chez la femme.

L’adiposité abdominale est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.
Obésité de classe III - Risque de maladie extrême élevé

L’IMC suffit au diagnostic d’obésité : IMC > 30 = obésité.

Indépendamment du niveau d’IMC, on parle d’obésité abdominale chez les sujets qui ont accumulé du tissu graisseux au niveau de l’abdomen : ceci se traduit par un tour de taille élevé, supérieur à 100 cm chez l’homme et 90 cm chez la femme.

L’adiposité abdominale est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.