Les troubles fonctionnels intestinaux (TFI), quels sont ces troubles digestifs méconnus ?

Les troubles fonctionnels intestinaux sont des troubles de l'interaction intestin-cerveau. Ils comprennent un certain nombre de troubles digestifs. Les personnes souffrent de maux de ventre divers alternant constipation et diarrhée.

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Ils sont classés par symptômes liés à une association non seulement d'hypersensibilité viscérale, mais également de troubles de la motilité, d'altération du microbiote ou de la fonction muqueuse et immunitaire et du fonctionnement du système nerveux central. D’après de nombreuses analyses, ce syndrome serait lié à une multitude de facteurs étant variable d’un patient à l’autre, apportant à son tour différents symptômes.
De nombreux médecins généralistes et gastro-entérologues ont des difficultés à comprendre et à traiter ces plaintes fonctionnelles digestives. Les troubles fonctionnels sont parfois présents en cas de maladie organique et leurs symptômes peuvent rester même après la guérison de la maladie organique.
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Les troubles fonctionnels intestinaux conduisent à des troubles moteurs entraînant des anomalies et des contractions du tube digestif, une hypersensibilité digestive, ainsi que des modifications de la flore bactérienne… Ils sont souvent représentés par des troubles digestifs, accompagnés de douleurs abdominales ou de sensations douloureuses de types spasmes ou torsions par exemple, parfois des brûlures très fréquemment associés des ballonnements, des constipations et diarrhées, certains troubles du transit et quelques autres symptômes. Ils se manifestent régulièrement par crises ou sur plusieurs jours, pouvant amener au syndrome du côlon irritable ou à une colopathie fonctionnelle. Ce symptôme touche entre 5 et 10% de la population en France, majoritairement des femmes et peut concerner tous les âges mais la plupart du temps, il apparaît chez les personnes de moins de 30 ans.
Cette affection n’est pas considérée comme une maladie grave en tant que telle sur le plan médical mais elle n’en est pas moins source de fatigue, d’inconfort et de stress, et peut impacter la qualité de vie.
Malgré le fait qu’il ne soit pas dangereux, ces troubles, qui se concentrent sur le côlon et l’intestin grêle, sont si difficiles à identifier par le malade ou par le médecin qu’ils sont compliqués à traiter, pour cause de mécanismes trop complexes et variés.
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Avant tout, le patient atteint doit participer à sa guérison en essayant de gérer son stress, de faire de l’exercice régulièrement et avoir des nuits suffisantes. Mais pour aller plus loin, son alimentation est essentielle pendant et à la suite de cette maladie. Il doit par exemple s’alimenter en grande quantité de fibres, en choisissant les bonnes fibres pour faciliter le transit intestinal et la digestion. Les repas doivent être réguliers et pris lentement. Pour limiter ou éviter les symptômes de la colopathie fonctionnelle, il est important de faire 3 repas par jour en évitant d’en sauter un, manger la quantité adaptée à sa morphologie, de façon à éviter la sensation de “trop plein” ou au contraire la sensation de faim entre les repas. Il est également conseillé de manger au calme, sans avoir d’activité à côté, par exemple travailler sur l’ordinateur. Enfin, il est conseillé de bien mastiquer les aliments pour faciliter la digestion.
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De nombreux diététicien-nes et nutritionnistes se sont penchés sur ce syndrome encore mystérieux de nos jours sur certains points. Néanmoins, ils proposent des solutions concernant l'alimentation.
Pour les aliments à ne pas consommer, nous retrouvons les boissons gazeuses et alcoolisées, qui retournent le ventre et qui ne vous aideront pas à aller mieux. Ensuite, tout ce qui est fructose, lactose et autres disaccharides fermentables plus connus sous le nom de FODMAP (Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides and Polyols) sont à exclure du régime des patients fragiles. Pour ce qui est des aliments conseillés, nous retrouvons bien sûr les aliments riches en fibres, sources d’un excellent transit, en choisissant les fibres adaptées à votre transit. Par exemple, la pectine qu’on retrouve dans la pomme, le coing si vous avez besoin de ralentir le transit en cas de diarrhée ou choisissez par exemple, des pruneaux, des épinards dans le cas inverse où vous auriez besoin d'accélérer votre transit.


Et le plus important, demandez conseil à votre médecin.